Introduction

Dans le domaine du financement de projet, les modèles financiers sont des instruments critiques. Ils doivent être flexibles, précis, auditables et adaptés à des configurations juridiques et financières souvent complexes.

Si certains secteurs se tournent vers des logiciels SaaS, dans le financement de projet, Excel reste aujourd’hui la référence. Pourquoi ? Et comment le compléter intelligemment pour gagner en fiabilité et en efficacité ?

Les spécificités du financement de projet

Un modèle de financement de projet vise à représenter l’ensemble des flux d’un projet :

  • les flux opérationnels du projet (CAPEX, OPEX, revenus, subventions)
  • les flux juridiques et de structuration (SPV, holding, actionnaires)
  • les flux de financement (dette, intérêts, covenant, fiscalité)
  • les flux de retour investisseurs (dividendes, remboursements, TRI)

Chaque projet a ses spécificités : durée, technologies, subventions, prêts subordonnés, fiscalité, etc. Il n’existe pas de modèle standardisable à l’échelle d’une industrie. C’est ce qui rend Excel si précieux.

Pourquoi Excel reste le meilleur outil pour modéliser un projet

  • Il permet de représenter des logiques très complexes et sur mesure, sans devoir contourner des règles préétablies
  • Il offre une lisibilité totale sur les hypothèses et formules, essentielle pour l’audit ou le financement bancaire
  • Il est maîtrisé par les investisseurs, les banques et les analystes, ce qui facilite le dialogue
  • Il peut être rapidement ajusté ou enrichi pour intégrer de nouveaux cas ou contraintes

Les limites à gérer dans Excel

Mais la puissance d’Excel peut aussi devenir un risque si on ne structure pas bien le modèle :

  • risque d’erreur en cas de modification manuelle
  • absence de traçabilité
  • complexité de validation si le modèle est peu lisible
  • difficultés de collaboration multi-utilisateurs

Pour y répondre, il est crucial de :

  • appliquer des standards de modélisation (type FAST/SMART)
  • séparer clairement hypothèses / calculs / résultats
  • créer des systèmes de contrôle intégrés
  • protéger les feuilles et cellules critiques
Exemple de financement de projet

Existe-t-il des alternatives logicielles ?

Sur ce segment spécifique, peu de logiciels SaaS ont réussi à s’imposer. Voici quelques exemples :

Ces outils sont encore récents et ne couvrent pas toujours l’ensemble des besoins. De plus, de nombreux clients ayant testé ce type de solutions continuent à utiliser Excel en complément, voire à le préférer pour sa souplesse.

Notre approche : renforcer Excel plutôt que le remplacer

Chez F31, nous croyons qu’il est plus efficace de partir d’Excel et d’y ajouter les briques technologiques qui répondent aux besoins d’aujourd’hui :

  • Power Apps pour encadrer la collecte des hypothèses
  • Microsoft Fabric ou Azure pour centraliser les données et les historiser
  • Power BI pour restituer les indicateurs projet aux parties prenantes
  • contrôles automatisés pour fiabiliser les versions et les sorties

Cette approche permet de garder la maîtrise du modèle tout en apportant de la rigueur, de la traçabilité, et une meilleure capacité de travail en équipe.

Conclusion

Excel reste l’outil le plus pertinent pour construire un modèle de financement de projet robuste et sur mesure.

Il s’adapte à chaque cas, parle à tous les acteurs, et peut être complété pour gérer les risques et les flux collaboratifs. Loin de devoir être remplacé, il peut être augmenté. Et c’est exactement ce que nous faisons chez F31.