
Fonction FP&A : Excel ou logiciel SaaS ? Et si la bonne réponse était hybride ?
Introduction
Les directions financières, et en particulier les fonctions FP&A (Financial Planning & Analysis), sont en première ligne de la digitalisation. Entre explosion des données, exigences de réactivité et nécessité de collaborer efficacement, nombre d’entre elles envisagent de remplacer leurs fichiers Excel par des solutions SaaS de planification.
Mais faut-il vraiment abandonner Excel ? Et si le vrai enjeu était d’intégrer ses qualités dans une architecture plus moderne ?
Pourquoi Excel reste le langage commun des équipes FP&A
Excel est historiquement l’outil de prédilection des contrôleurs de gestion.
Il permet :
- une grande flexibilité pour modéliser des budgets, forecasts et business plans adaptés aux spécificités de chaque métier
- une transparence des calculs facilitant l’audit, la justification et les ajustements ad hoc
- une réactivité sans passer par une DSI ou un cycle de déploiement logiciel
- une adoption naturelle par les utilisateurs qui le maîtrisent déjà

Les promesses (et les limites) des logiciels SaaS FP&A
Les logiciels de type Pigment, Anaplan ou Cube ont émergé pour répondre à certaines limites d’Excel :
- collaboration multi-utilisateurs
- consolidation automatique des données
- traçabilité des changements
- intégration facilitée avec les ERP et outils RH
Mais ces outils restent limités sur certains plans :
- peu de souplesse dans la logique de calcul
- un accès restreint à la mécanique de modélisation (boîte noire)
- une phase d’implémentation lourde et structurante
- des coûts récurrents élevés, notamment pour des structures de taille moyenne
- des modèles complexes qui finissent souvent… dans Excel
Le constat : Excel ne disparaît pas, il s’articule
Même les entreprises très équipées continuent d’utiliser Excel pour :
- des simulations spécifiques ou « one-off »
- des ajustements rapides non prévus dans le système central
- l’analyse fine d’un périmètre particulier
- construire des maquettes avant de les transposer dans un outil
De nombreux clients nous sollicitent justement pour connecter Excel à leurs outils SaaS ou ERP, et y ajouter des briques de modélisation supplémentaires. C’est une preuve que l’expertise locale et la personnalisation restent essentielles.
Une architecture moderne, construite sur les points forts d’Excel
Chez F31, nous défendons une approche hybride, qui combine la puissance d’Excel avec les outils de la suite Microsoft :
- Modélisation avancée sous Excel pour la finesse de calculs et la maîtrise des hypothèses
- Power Apps pour structurer la collecte des données, faciliter la collaboration et la responsabilisation des contributeurs
- Microsoft Fabric pour centraliser les données et assurer leur gouvernance
- Power BI pour le reporting consolidé, interactif, et visualisable par les différentes parties prenantes
Cette architecture permet aux équipes FP&A de garder le contrôle sur la logique, tout en bénéficiant des briques modernes pour industrialiser, partager, et fiabiliser.

Conclusion
Le choix n’est pas binaire. Excel ne s’oppose pas aux solutions SaaS. Il en est souvent le complément nécessaire. Pour les fonctions FP&A, la vraie transformation passe par une architecture qui respecte leurs pratiques, tout en leur donnant les moyens de collaborer, consolider et restituer plus efficacement.
Et c’est exactement ce que permet l’approche hybride que nous mettons en place chez nos clients.